mercredi 6 mai 2009

Yallah !

Ô Liban, terre aux innombrables contrastes indomptables où le calme soleil printanier laisse parfois soudainement place à un orage rageur qui vient se fracasser contre les hautes montagnes de jetant dans la mer. Pays en éternelle reconstruction où les nouveaux immeubles de Beyrouth aux couleurs rosées et à l’architecture recherchée côtoient des immeubles fantômes aux fenêtres défoncées ouvertes sur la guerre passée pendant laquelle, dit-on, on faisait la fête.


Ses arcades à demi ombragées veillent sur des jeunes filles voilées qui se baladent avec leurs amies aux épaules dénudées tandis que sur les routes qui leur frôlent les jambes, les vendeurs ambulants de Knefeh slaloment entre les 4x4 flambants neufs et les vieilles voitures retapées des dizaines de fois. Les grandes grues dans le ciel qui disputent leur territoire aux oiseaux surplombent ces routes défoncées bordées de dizaines de panneaux trilingues. Au loin s’annoncent les montagnes, berceaux de milliers de petits villages où la modernité d’après guerre côtoie traditions et mœurs arabes encore bien ancrées. Témoins de ce passés, les vieilles pierres de Byblos de toutes époques font face à la même mer depuis des centaines d’année, attendant le futur.

Pays de contrastes permanents où il est parfois difficile de se constituer des repères, qu’est impossible de penser uniquement à travers des yeux occidentaux. Pays où même les troupeaux de moutons prennent l’autoroute.

4 commentaires:

Emma a dit…

T'écris pour le guide du routard maintenant ? xD
En tous cas, ça me donne envie d'y aller et j'ai pas les moyens, CATIN va !

:x

Elnaië a dit…

Ben moi j'ai envie de dire que du haut de mon égoïsme, je suis bien contente que tu sois revenue !

Mais contente aussi que ça t'ait plu !

Bisous ma Cating ! :x

a dit…

C'est juste très beau, j'aimerais que tu me fasses découvrir le Liban à travers ta sensibilité. Marcher sur ces routes que tu décris. Entendre ton rire résonner jusqu'au ciel. J'ai l'impression que chaque fois que tu reviens, il t'a offert davantages de merveilles que précédemment.

A part ça, je voulais te dire que je te remercie, vraiment... Comme je te n'aime. <3

Anonyme a dit…

Ce que tu dis, c'est beau.
Et moi qui croyait que le Liban pleurait...