jeudi 6 novembre 2008

[ Pause ]

Saintes n'a pas changé.
Un magasin fermé, une peinture écaillée, rien de plus.
J'ai marché dans ces rues que je connais tant, j'ai croisé ces visages familiers, j'ai effleuré les mêmes pierres. J'ai senti vivre la ville sans moi, j'ai senti qu'elle serait toujours la même, avec ou sans moi. Mais j'ai aussi senti que j'en faisais partie et qu'elle faisait partie de moi.
Saintes est ma pause dans ce tourbillon qui est ma vie depuis quelques mois. C'est mon ancre, mon refuge.

Je suis allée voir la mer aussi. La mer de Charente-Maritime, celle qui s'accompagne de roses trémières, de vieux villages posés sur un bout de rocher et d'algue verte. Elle s'était retirée, mais elle m'a saluée par une légère bourrasque.





La grande maison, vide, raisonnant de souvenirs. Je n'y suis plus qu'un fantôme parmi les autres, évitant ces pièces criant leur absence.

Et pourtant je ne veux pas la perdre. Elle me rattache ici à eux, là bas.

mercredi 5 novembre 2008

Change has come.