mercredi 21 octobre 2009

What's up ?

Mon retour à Paris m'a redonné mon souffle. Celui d'un tourbillon de visages connus ou inconnus, d'horaires sans raison, d'instabilité programmée, de nuits sans repos à repousser ou chercher le sommeil, de trajets de métro passés trop vite...
J'ai repris la fac, les emmerdes qui vont avec mais aussi les joies d'une
collectivité soudée par la non-organisation caractérisée et les amphis-salon de thé.
Le week-end dernier j'ai ajouté un an de plus à ma présentation : "19 ans" maintenant. J'aime me plaindre de commencer à "vieillir" mais qu'est ce que j'en ai à faire ? Alors que j'ai ouvert ma porte sur vos présence inespérée, que j'ai partagé mes macarons avec vous, qu'il y avait assez de pizza, que mon chez-moi était trop petit pour nous tous, qu'on est finalement arrivés à cette place Vendôme, que la tour Eiffel ne m'a jamais parue aussi belle.
Pourtant encore une fois j'ai laissé filer les trains dans le sens inverse, encore une fois j'ai pensé qu'à la fois j'aimais et détestais les au-revoir.

Je voudrais dire tant de choses, écrire à propos de ces interminables pensées qui tournent dans ma tête, mais je suis incapable d'en faire plus. Peut-être que ça viendra dans les prochains jours, peut-être que ça s'évanouira, je pense qu'au final ça ne change rien. En fin de compte je ne sais pas pour qui j'écris, sûrement autant pour moi que ce vous que je ne saurais délimiter, et c'est ce qui me motive. Il n'y a pourtant aucune obligation mais j'aime essayer de démêler mes pensées ici même si c'est souvent rare en ce moment. Je préfère me dire que si en ce moment ça devient moins nécessaire c'est que c'est une bonne chose. Je préfère me rappeler qu'en ce moment il semble que je sois heureuse.



La rose se fane, mais une odeur froide de cigarette reste sur mes lèvres.