jeudi 14 mai 2009

Paname, Paname, Paname...

J'aime Paris.
Le soleil revient et les rues s'animent. Le froid qui me rongeait le moral au point de redouter la morsure de l'hiver en mettant le pied dehors n'est plus qu'ombre, qui reviendra. Qu'est ce qui m'empêche maintenant d'aller lire mon bouquin sur un banc ? D'aller observer les touristes, les passants, les enfants ? De longer les quais de seine et d'emprunter tous les ponts ?
J'aime découvrir de nouvelles rues, de nouvelles petites places dignes de celle d'un village provincial, de petites églises paumées au détour d'un carrefour peu emprunté, de nouveaux quartiers ("tu crois pas qu'on est chez les juifs là?"), de petits squares comme ceux des romans...
Chaque coin est différent. Chaque rue me raconte une histoire. Les vieilles maisons du côté de Notre-Dame me font deviner leur âge avec lequel seul celui des arbres centenaires du parc d'à côté peuvent rivaliser.
Je me laisse porter au gré de mes envies.
Tout à l'heure, je suis revenue chez moi sous une légère pluie de printemps. J'ai aimé retrouver cette espère de mélancolie qui précède un orage. Il est tard (tôt?) à ma fenêtre, il pleut encore. Le tonnerre gronde lentement,










il appelle l'été.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce que tu dis, c'est beau.
Et moi qui croyait que Paris était gris...